-Célébrons nos milieux naturels-


Pascal echevest

Célébrons nos milieux naturels


Pour une contemplation des écosystèmes
à toutes les échelles

Où que l’on porte nos yeux, la nature se rétrécit. Rien n’arrête plus l’homme invasif. Même pas le spectre d’une catastrophe globale fabriquée par lui-même. Que doit-on faire ? Que peut-on faire ?


Halte ! Protéger ce qui peut l’être encore fait partie des priorités. En premier lieu, les milieux naturels sans lesquels la vie n’a aucun sens où aller. De la terre elle-même, l’homme n’en créera jamais aucun zoo digne de faire rêver les enfants.

C’est qu’il nous faut la pluie, la forêt, le vent, la montagne, le soleil, la steppe et l’orage.

Merci à ceux qui croient encore à la lutte. Sans eux, l’homme ne serait plus qu’une fleur se flétrissant sur une dalle de béton.

Willow stamens, population !

A nous autres qui ne pouvons nous jeter dans ce combat, il reste la contemplation et le témoignage de cette richesse alentour. C’est peu, certes, sans extravagance, sûrement, mais à coup sûr riche d’une variété que seule notre indignité peut atteindre.

Comparses pour la nuit

La photographie, bien sûr, peut attester de l’ampleur du vivant et de sa multiplicité, du plus insignifiant au plus beau. Les formes de vie digne d’un émoi ne se trouvent pas que dans la vue d’un tigre du bengale ou d’une baleine à bosse, si fabuleux soient-ils.

La vallée

Tout est là autour de nous pour inciter au recueillement et à l’action. Les prairies de fauche, pelouses sèches, et autres prairies subalpines ont été à la source de mes premiers frissons. Je m’attache maintenant à poursuivre humblement cette quête en Seine-et-Marne et dans les Alpes.