Célébrons nos milieux naturels
Pour une contemplation des écosystèmes
à toutes les échelles
Où que l’on porte nos yeux, la nature se rétrécit. Rien n’arrête plus l’homme invasif. Même pas le spectre d’une catastrophe globale fabriquée par lui-même. Que doit-on faire ? Que peut-on faire ?
Halte ! Protéger ce qui peut l’être encore fait partie des priorités. En premier lieu, les milieux naturels sans lesquels la vie n’a aucun sens où aller. De la terre elle-même, l’homme n’en créera jamais aucun zoo digne de faire rêver les enfants.
C’est qu’il nous faut la pluie, la forêt, le vent, la montagne, le soleil, la steppe et l’orage.
Merci à ceux qui croient encore à la lutte. Sans eux, l’homme ne serait plus qu’une fleur se flétrissant sur une dalle de béton.

A nous autres qui ne pouvons nous jeter dans ce combat, il reste la contemplation et le témoignage de cette richesse alentour. C’est peu, certes, sans extravagance, sûrement, mais à coup sûr riche d’une variété que seule notre indignité peut atteindre.

La photographie, bien sûr, peut attester de l’ampleur du vivant et de sa multiplicité, du plus insignifiant au plus beau. Les formes de vie digne d’un émoi ne se trouvent pas que dans la vue d’un tigre du bengale ou d’une baleine à bosse, si fabuleux soient-ils.

Tout est là autour de nous pour inciter au recueillement et à l’action. Les prairies de fauche, pelouses sèches, et autres prairies subalpines ont été à la source de mes premiers frissons. Je m’attache maintenant à poursuivre humblement cette quête en Seine-et-Marne et dans les Alpes.
Et si nous avancions ensemble dans cette quête des milieux vivants, à deux pas de chez nous, pour célébrer, de la macro-photographie à la prise de vue aérienne, de la photographie de graminées à celle de grands mammifères, cette vie à foison autour de nous et pourtant fragile.
A propos de nous
Passionné par la nature, je le suis depuis mon enfance. C’est par l’acquisition d’un reflex numérique en 2015 que je découvre la photographie, qui fût pour moi une révélation et un nouveau moyen d’expression. La nature, toute proche, est là pour m’inspirer. Dans mon approche, je souhaite faire découvrir la petite faune volante, la flore de proximité et les grands paysages éphémères. Les écosystèmes, en tant qu’ensembles homogènes et singuliers habités par une variété de formes de vie, sont une nouvelle source de recherche et d’inspiration.