Les écosytèmes :
des histoires à raconter

Ma passion, une exigence, des sujets


C’est la nature qui a attiré mon appareil photo. Pour moi, l’un n’est rien sans l’autre. C’est une passion à deux faces. Qui se reposent l’une sur l’autre, et s’enrichissent. Elles m’ont fait découvrir le rutilant et l’éphémère. Le combat et la pose. La rosée et la bise. C’est-à-dire l’extase.

Cependant, quelque chose a changé. La Terre est comme une pomme avec un ver dedans. Sous la peau lisse, la chair se délite. Des alvéoles se forment et s’agrandissent, le jus s’assèche, les couleurs s’effacent ; ce n’est plus comme avant.

Alors, il faut montrer ce que l’on peut encore. On ne sait pas ce dont sera fait demain. Il est temps, grand temps de découvrir de qui reste, afin de rougir de plaisir maintenant, et blêmir d’effroi pour la suite. L’orage arrive-t-il dans le soir qu’il faudrait encore sauter par dessus les haies et courir dans les friches.

Et puis dans les prairies, les futaies, les landes et les marécages. Le long des lisières, des fleuves, des chemins, des vallons et des torrents. Sur les cols, les plages, les pelouses et les névés. C’est-à-dire partout où il existe encore des écosystèmes qui se nourrissent de multiples relations entre les communautés vivantes.

Passionné par la nature… Je le suis depuis mon enfance. C’est par l’acquisition d’un reflex numérique en 2015 que je découvre la photographie, qui fût pour moi une révélation et un nouveau moyen d’expression. La nature, toute proche, est là pour m’inspirer. Dans mon approche, je souhaite faire découvrir la petite et grande faune, la flore de proximité et les grands paysages éphémères. À travers un regard qui reste personnel, je tente de rendre hommage à ce qui nous est familier et pourtant si fragile. Enfin les écosystèmes.

Un coléoptère longicorne s'alimente sur une fleur de Grande Astrance

Exigeant, c’est ce qu’on doit être à l’heure des comptes, qui ne sont pas bons… L’humanité a fleuri, en même temps qu’elle a cisaillé ardemment ses racines. On ne peut plus faire comme avant, comme si tout restait inchangé. Il y a urgence à se préoccuper du désastre, chacun à notre niveau, à agir, chacun à notre échelle. La photographie et le texte sont un des nombreux moyens pour témoigner. Je l’adopte, non comme une vitrine, mais comme un outil, au service de la nature. C’est là mon exigence, en tout humilité.

Surtout il faut montrer ce que voyons encore. De la fourmi jusqu’aux hêtres centenaires, tout ce que la nature a fait est digne d’être découvert, admiré, et reconnu. Pas uniquement ce qui fait le gibier de nos forêts, le brame du cerf, et les sujets de photographie pour les concours.

Aussi mes sujets sont les écosystèmes, ensembles singuliers habités par une variété de formes de vie. Chacun d’entre eux a une histoire à raconter, avec ses rythmes, ses coquetteries et ses douleurs. Ils deviennent pour moi une source de recherche et d’inspiration.

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